Parce que nous aspirons tous au bonheur, à la vie d’acteur, à une improbable splendeur
Ce personnage nous ressemble. Entre paillettes et ridicule, il se bat contre les démons de l’existence et gagne sa profondeur au creux de ses faiblesses… Tout peut basculer, les mots aussi. Comme des confettis, ils prennent toutes les couleurs de la vie. Sublimés par l’ivresse nocturne ou balayés au petit matin, ils sont faits de tout petits riens.
Extraits de monologues de Serge Valletti, Coupure(s) est un objet théâtral surprenant, un kaléidoscope tragi-comique qui met en scène un personnage haut en couleurs. C’est d’abord un type qui parle tout seul, puis qui nous raconte des bribes, des fragments d’histoires. Infatigable phraseur aux allures de crooner, il nous parle de sa vie d’acteur, de ses voisins de palier, de son probable suicide, des jeux olympiques de son enfance…. Entre souvenirs et délires mythomanes, les histoires se mêlent ou se heurtent laissant apparaître un personnage plus complexe, drôle mais aussi émouvant, animé avant tout par le besoin d’exister là, maintenant.
Peu à peu les histoires se décalent, les mots aussi ; les petites choses deviennent grandes et les grandes choses deviennent petites.
On sourit du tragique. « Le suicide comme ressort comique » ironise Serge Valletti dans son Précis de théâtre.
Toujours à la frontière entre sincérité et ridicule, ce personnage nous touche mais jamais où on l’attend, jamais où il le veut. C’est peut être là l’expérience la plus troublante pour le public comme pour l’acteur, ce jeu de miroir entre des émotions qui se font face.
Interprétation : Sébastien Saint Martin
Mise en scène : Philippe Fasquel
Texte : Serge Valletti.
Production : Compagnie en même temps, Cour des trois coquins
Ce personnage nous ressemble. Entre paillettes et ridicule, il se bat contre les démons de l’existence et gagne sa profondeur au creux de ses faiblesses… Tout peut basculer, les mots aussi. Comme des confettis, ils prennent toutes les couleurs de la vie. Sublimés par l’ivresse nocturne ou balayés au petit matin, ils sont faits de tout petits riens.
Extraits de monologues de Serge Valletti, Coupure(s) est un objet théâtral surprenant, un kaléidoscope tragi-comique qui met en scène un personnage haut en couleurs. C’est d’abord un type qui parle tout seul, puis qui nous raconte des bribes, des fragments d’histoires. Infatigable phraseur aux allures de crooner, il nous parle de sa vie d’acteur, de ses voisins de palier, de son probable suicide, des jeux olympiques de son enfance…. Entre souvenirs et délires mythomanes, les histoires se mêlent ou se heurtent laissant apparaître un personnage plus complexe, drôle mais aussi émouvant, animé avant tout par le besoin d’exister là, maintenant.
Peu à peu les histoires se décalent, les mots aussi ; les petites choses deviennent grandes et les grandes choses deviennent petites.
On sourit du tragique. « Le suicide comme ressort comique » ironise Serge Valletti dans son Précis de théâtre.
Toujours à la frontière entre sincérité et ridicule, ce personnage nous touche mais jamais où on l’attend, jamais où il le veut. C’est peut être là l’expérience la plus troublante pour le public comme pour l’acteur, ce jeu de miroir entre des émotions qui se font face.
Interprétation : Sébastien Saint Martin
Mise en scène : Philippe Fasquel
Texte : Serge Valletti.
Production : Compagnie en même temps, Cour des trois coquins