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Un spectacle pour ceux qui sont prêts à laisser leur cerveau au pressing !
L'action se déroule dans une sorte d'hôtel perdu. Ses occupants sont venus s’y reconstruire, oublier, faire le point, tisser un avenir, retrouver de la chaleur humaine ou s'isoler des autres. Un chez-soi provisoire. Quatre chambres en enfilade, quatre personnages, quatre univers singuliers, un couloir. Des lieux où la parole intime et la parole sociale se déchaînent. Des acteurs oscillants entre émotion et (auto)dérision. Un bon gigot flageolets épicé de chants dodécaphoniques, de pantomimes approximatives, de musiques d'ascenseur et de dialogues de sourd ! Le public devenant tour à tour témoin et voyeur d'un condensé de vies ordinaires. "Comme toute démarche artistique qui commence par une phase expérimentale avant son objectivation, j'ai choisi de mettre l'acteur au centre du processus théâtral. La phase expérimentale commence donc par un travail en immersion des acteurs dans un cadre donné qui est défini, pour ce projet, comme étant l'isolement et le déséquilibre. Isolement dans un lieu et déséquilibre des corps. Pour donner une première vie à ce projet nous avons décidé, avec les acteurs, de faire une performance dans des chambres en enfilade et son couloir désaffecté ( anciennes chambres de résidents d'un foyer jeunes travailleurs ). Les fruits récoltés de ces expériences, m' ont donné matière à réflexion pour une scénographie, une projection dans un espace théâtral classique. Un lieu intime - une chambre - comme un lieu de passage, entre la chambre de son enfance et la future chambre berceau d'une vie de famille. Un lieu où l'on se vide de son passé pour se remplir d'espoir. L’atmosphère générale est tantôt celle du quatuor et de la jubilation, tantôt celle de l’intimité et de l’impossibilité de construire vraiment ensemble". Propos recueillis auprès du metteur en scène un jour où il pensait à autre chose Interprétation : Philippe Fasquel, Valérie Onzon, Emmanuelle Rimbert, Thierry Robert, Sébastien Saint Martin Mise en scène et dramaturgie : Luc Blanchard Production : Compagnie en même temps, Corum Saint-Jean, Mairie de Clermont-Ferrand |